Guy Blaize
Bonjour à toutes et tous,
J’ai eu la chance de passer 7 ans de vacances àMM avec
toutoune yvan marco gwenaelle michelle et les autres.
J’ai connu tontonton fanch,on allait à brest aux inter
stages faire le plein de carburant
On avait le droit au panier en osier du tonton avec le casse croute
et la bouteille de vin étoile
On faisait le point avec les étoiles sur la bouteille tout
cela pour nous faire boire un on coup
Les mousquets j’ai eu le chance de faire plusieurs croisières
dont une comme chef de bord pas forcement une réussite mais
bon,
Il y avait boubou toutoune isabelle adnot (je crois)
Et puis les réparations avec marco, toutoune et moi avons peint
plusieurs optimists avec nos couleurs svp
Salut et à plus
Thierry Saniossian
Simone Le Baron
Bonjour Christophe et bonne année,
Mon frère, Alain Le Baron, fut un des premiers moniteurs de
petite croisière au début des années 60. Mon
père était un ami de Jacques. Moi aussi, j’ai
fait deux stages à la même époque mais çà
ne m’a pas plu : je détestais Jacques !!!! au lycée,
à Brest, Michèle Abhervégueguen était
dans la classe de mon frère et moi dans celle de son frère
(Patrick). Alain est mort d’un cancer, fin 2008, à 57
ans.
Paul Bonpaix
Mes souvenirs de Moulin-mer...;
Ils sont assez lointains et confus mais pas mal d'images remontent
à la surface... J'ai frequenté le centre nautique entre
75 et 80 (grosso modo...) J'avais donc entre 1O et 15 ans...
Je me souviens des vauriens et des caravelles, des mentors et des
mousquetaires, des mini-croisières ou nous campions sur une
petite ile.
Je me souviens du tragique France-allemagne de 82, suivi à
la radio depuis cette ile. Je me souviens de ma premiere cuite à
la biere ce soir là et de ma surprise le lendemain quand tout
le monde m'annonce que les allemands étaient remontés
et avaient gagné...
Je me souviens de la galère pour apprendre à godiller
!!!
Je me souviens des sorties en laser ou nous nous mettions tous les
bateau sur le flanc et les départs de regates dans cette position
!!!!
Je me souviens aussi de l'unique "mowgli"
Je me souviens du claquement des drisses sur les bateaux qui rythmaient
le silence de la nuit....
Je me souviens de notre ivresse quand le 470 parait en surf au grand
largue....
Je me souviens des bateaux de l'école des Glenans que nous
croisions de temps en temps, avec leur stagiaire biens sages et calmes,
qui contrastait joyeusement avec notre "décontraction"
toute "moulinmerienne" !!!
Je me souviens des premiers flirts, en particulier avec une jeune
grecque, qui a rendu fou tous les stagiaires de notre groupe... Et
je vous rassure, on a tous pris une veste !!!!!
Je me souviens de l'écoute de grand voile des laser qui me
cisaillaient allegrement la main.....
Je me souviens de promenades étranges dans un cimetiere de
bateau.
Je me souviens de ces 420 jaunes qui, parait-il avaient fait les jeux
olympiques..
Je me souviens de cette liberté que je ressentais quand j'étais
sur l'eau...
Je me souviens de coups de vent qui nous plaisaient bien...
Voila, de temps en temps, d'autres images me reviennent en mémoire.
Mais c'est plus du domaine de l'émotion ou de la sensation
que de faits précis...
Paul Bonpaix, Paris
Sébastien Baty
Mes souvenirs sont un peu flous, car cela date de 1986 ...!
Pour les anecdotes j'ai souvenir de :
- d'une journée entière sur "le qui vive"
car les moniteurs nous avaient informés de la présence
exceptionnelle d'un sous-marin de la marine nationale dans la baie...qui
pouvait surgir à tout moment ! (anecdote dont je me suis servi
par ailleurs plus tard)
- de ma première expérience en laser (j'avais un peu
bluffé) ainsi que de ma première régate dans
cette catégorie vers Brest
- d'une séance théorique sur les vents apparents délivrée
par une stagiaire, très très comique (la séance
pas la stagiaire , quoique)
- du constat d'une rencontre entre 1 vaurien et 1 caravelle. (Dingue
comme les vauriens peuvent être costauds)
- des premiers ébats "chauds"... no comment
Depuis MM , Je suis resté quelques saisons entre noirmoutiers
et Cancale. Puis mon activité professionnelle m'a poussé
en dehors de France et j'ai alors arrêté la voile. Je
ne la pratique plus qu'en loisir de temps en temps (essentiellement
en Hobbie cat).
Je réside sur Paris et rentre en Bretagne (cote d'armor) 2-3
fois par an.
Sébastien
Rozenn Fronzes (LABBE)
Anecdote que j'ai toujours pensée réelle l'ayant
vu (Jacques) marcher sans bruit en sabot le long des dortoirs :
Les bosquets le long du sentier longeant les dortoirs, un ou deux
chefs de bords rentrant nuitament d'un rendez vous secret... l'un
deux pris d'une envie se soulage contre les arbustes, de ceux-ci dépasse
deux sabots!!! je laisse le lecteur imaginer la suite...
Christophe Gardner
Je suppose que c'est à mon tour d'y aller avec ma petite
histoire... Ca c'est passé lors d'un de ces fameux pique niques
qui avaient lieu pratiquement à chaque stage. Celui-ci avait
pour cadre la remontée de l'Aulne (vous savez, cette rivière
qui débouchait à Landevennec et où était
échoué
le fameux "africain en transe"). Ce jour là,
j'assurais la sécu sur le Jakez Coz avec je ne sais plus qui
(c'est l'age). Alors qu'une flotille impressionante de caravelles,
cigognes et autres vauriens remontaient péniblement le courant
(faible il est vrai), nous, sur le Jakez, on faisait un peu le bateau
balai. On tournait au ralenti en grillant quelques clopes, faisant
les beaux, puis au moment de repartir... rien. Le moteur tournait
bien, mais rien. Le Jakez n'avancait plus. En fait, on avait perdu
notre hélice. Une pram qui passait par là (...) et le
centre était prévenu. C'est Marco qui est venu à
la rescousse; et comme c'était l'heure de manger et que comme
par hasard il y avait un resto juste à l'endroit où
on était... On s'est fait un de ces gueuletons - je me souviens
surtout du coquelet au vin blanc, du Côtes du Rhône et
du calva de la fin. Beaucoup de calva. On est rentrés au centre,
remorqués, mais bien... Voilà comment un pique nique
se transforme en festin. En plus, je crois que pendant qu'on se tapait
du coquelet, les autres avaient fait tomber les saucisses à
l'eau... mais bon, je n'ai pas de preuves...
Laure Gardner
Mon frère me harcèle depuis des semaines pour que
j'écrive quelque chose sur le forum de Moulin-Mer (dont je
garde de très bons souvenirs), alors voilà. A l'époque,
il y avait une bande de sales gosses qu'on appelait des chefs de bord.
Ceux de ma génération étaient les de Naeyer,
Christophe, Jacky etc. et ils aimaient terroriser les petits stagiaires
auxquels ils donnaient des surnoms que je n'oserait évoquer
ici (mais Philippe et Christophe savent très bien de quoi je
parle!). Pourtant, tout cela faisait parti de l'ambiance bon enfant
qui reignait à Moulin-Mer. Mon amie Sophie Goy (que j'aimerais
retrouver) avait une terreur absolue de Jacques Kerhouas. Il ne lui
avait rien fait de mal, mais sa carrure et sa voix l'avaient tant
impressionée, qu'elle réstait paralysée devant
lui. Jacques faisait une petite tournée à l'heure du
déjeuner, et à ceux qui semblaient rechigner à
déguster leur poisson, Jacques déclarait d'une voix
profonde et sonore "Quand on n'aime pas le poisson, on n'aime
pas la mer!" Sophie, qui fut du nombre, engloutit aussi sec poisson,
peau et arêtes. Puisque nous étions tous à l'âge
de l'exploration et de la découverte en tout genres, il fallait
bien la présence de Jacques pour pimenter les tentatives diverses,
ainsi que pour donner une dimmension grandiose aux plus petites craintes.
Nous en sommes tous devenus plus grand...et plus nostalgique.
Je termine avec un petit message à mon cher frérot,
Christophe, qui ne sait pas combien de fois j'ai dû affronter
le regard haineux de tant de filles, jusqu'au jour où elles
découvraient qu'il était mon frère et non mon
petit-ami. Alors, elles se mettaient à m'adorer!
Les vestes vertes! - Vincent Malandain
Véritables attributs du Moniteur et du Chef de Bord, la
veste de quart de la Marine Nationale, (ainsi que les jeans amoureusement
rapiécés avec "concours" de couture; à
qui ferait la plus belle videlle!) participaient du code visuel indispensable
pour asseoir son autorité et son prestige.
Que de chemins tortueux pour se procurer le Sésame! Deux options
se partageaient le "marché".
L'option seconde main certifiée, avec l'ancre et les lettres
MN marquées au pochoir sur la poitrine, assurait à son
nouveau propriétaire le statut instantanée du vétéran.
Cousin marin pêcheur, grand frère appelé
Il
fallait faire fonctionner le réseau et se montrer patient,
les listes d'attente étaient interminables. Les petites tailles
étaient une marchandise extrêmement prisée, elles
permettaient en effet tous les trocs avec la gente féminine,
fort abondante à Moulin-Mer, donc en position de force pour
le choix de l'heureux élu, d'un stage ou plus si affinités.
Deuxième approche, le neuf, avec deux sources bien distinctes.
Ces vestes étaient tout bêtement en vente dans les coopératives
des marins pêcheurs, mais perdaient beaucoup de leur aura du
fait de cette origine plébéienne. La voie royale au
sens strict était de se les procurer au S.A.M. (Services d'Approvisionnements
de la Marine) à Brest, mais il fallait faire état de
son appartenance à la Marine. C'est là que le papa du
copain ouvrier à l'arsenal prenait toute sa valeur.
Je me souviens encore de la mienne. Première chose, remiser
la capuche, ce n'était pas franchement le look, et puis ces
gros boutons, pas commode. Les larges galons de renfort aux manches,
tirant sur le kaki, la moumoute marron à l'intérieur,
la Zip en laiton véritable, bref le bonheur. Et puis
Ça, personne ne l'aurait admis à l'époque, mais
c'était une horreur au bout de quelques mois d'usage intensif.
Elles ne séchaient jamais, car en pur coton d'Egypte, type
toile de tente Marabou. Le col avait 2 fonctions: l'éponge,
pour maintenir le cou au frais, et l'entonnoir, pour humidifier les
omoplates. Sans oublier les manches, trop courtes, qui faisaient mèche.
L'oxydation venait à bout des fermetures à une vitesse
déconcertante, grâce à l'usage judicieux d'un
couple de métaux au pouvoir électrolytique puissant,
merci la boutonnière.
Impossible de les faire tenir dans un sac, il fallait les porter même
au cur de l'été lors des transhumances, et là,
elles étaient vraiment chaudes!
Quant aux poches, peu profondes, impossible d'y laisser quoi que ce
soit sous peine d'assister, impuissant, à la chute vers la
mer nourricière.
Mais quelle fierté lorsqu'elle était gris patiné,
effilochée à souhaits, et, personnalisées tels
les motifs des pulls irlandais (ce pull, en véritable laine
de mouton, pourrait à lui seul faire l'objet d'une autre chronique),
dotées de signes de reconnaissances tracés au feutre
dans le dos.
Arrivait alors la période de la séparation: celle, fréquente
mais sans gloire qui la faisait se retrouver sur le dos de sa petite
sur, où, beaucoup plus valorisant, de revêtir l'objet
de ses convoitise, telle une marque de propriété (cf.
supra).
Nous étions quand même loin du néoprène
et des fourrures polaires. Si le vêtement à gagné
en technicité, il a probablement perdu en puissance d'évocation!
Je laisse à votre réflexion d'autres sujets d'exposés
en dehors du pull irlandais:
-Le Kway
-Le duvet
-La vareuse Le Glazik, déclinée en 2 couleurs
-Le ciré Cotten et son inséparable paire de bottes Aigle
-L'art de mettre ses cigarettes au sec dans les plis savants de son
bonnet
Vincent
Premier à ouvrir le feu : François de Naeyer
Comme ce soir je me sens en forme et que je souhaite vraiment
faire vivre ce site voici une des nombreuses anecdotes qui me reste
de Mouli-Mer. Pour aujourd'hui, je m'en tiendrai à une anecdote
purement nautique....!!
J'ai un souvenir particulièrement cuisant des exercices de
"sans safran" en Vaurien. Cet après-midi là,
j'étais chef de bord sur le "mentor". Sur un Vaurien,
la nièce de l'éminent Louis Leprince-Ringuet (pour ceux
qui ne connaissent pas... cherchez sur le net !!!) un tantinet en
difficulté genre je tourne en rond. Forcément, sans
safran c'est moins pratique...! Conscient de mon rôle d'encadrant
(euh, euh !!) j'intime à mon barreur de se rapprocher de l'esquif
en difficulté histoire de donner quelques conseils. A l'époque
n'étant encore qu'étudiant sans avenir bien certain,
j'ai dû me dire que m'attirer les faveurs d'une aussi brillante
famille ne pouvait qu'être tout bénéfice.
Seulement, voilà, c'était sans compter sur le barreur
(ou la barreuse) du mentor qui du loffer au lieu d'abattre ou l'inverse,
peu importe. Toujours est-il que les barres de flêche du Vaurien
se prirent dans les haubans du mentor ce qui eu pour effet de faire
exploser le mât du Vaurien (en bois) avec des échardes
longues (du moins dans mon souvenir) comme des épieus qui auraient
pû empaler sans problème les pauvres stagiaires paniquantes
et hurlantes comme on peut l'imaginer.
Et pour faire bonne mesure, après avoir viré de bord
pour allez récupérer les pauvres infortunées,
c'est le tableau arrière du Vaurien que l'étrave du
Mentor explosa alors que moi-même j'explosais de fureur à
l'égard de mon barreur complètement paniqué qui
à mon avis avait confondu stage de voile et auto-tamponneuses.
Mais heureusement le jackez-Coz croisait dans les parages et vint
mettre fin au cauchemard !!
Voilà, c'est tout pour ce soir. Comme pour la rubrique "que
sont-ils devenus ?" j'ai ouvert le feu alors maintenant à
vous tous....
Salut. François
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